République des Savoirs

Laboratoire transdisciplinaire du CNRS, ENS et du Collège de France

Axes de recherche :

Titre de thèse :
« L’esprit et le temps : Alain, Brunschvicg et Aron »

Directeur(rice)(s) de thèse :
Perrine Simon-Nahum (ENS)

Année académique d’inscription (ED 540) :
2018-2019

Résumé :
A partir d’une étude des critiques d’Aron formulées à l’égard des œuvres d’Alain et de Brunschvicg, nous souhaitons nous interroger sur les conditions d’une philosophie de l’histoire qui ne se réduise ni à l’idée d’une nature humaine non-changeante sous l’apparence d’un changement, ni au simple déploiement d’un progrès par delà la contingence des existences humaines. Dès lors, il s’agira de montrer d’une part en quoi les œuvres d’Alain et de Brunschvicg ne sauraient se réduire à une telle négation de l’histoire, en dégageant bien plutôt les conceptions originales de l’esprit, du temps et de l’histoire qu’elles impliquent, et d’autre part de mettre en évidence la pertinence et l’actualité du problème soulevé par Raymond Aron dans sa thèse de 1938, Introduction à la philosophie de l’histoire : une « philosophie historique » qui « permettrait de comprendre la conscience concrète, les passions et les conflits qui agitent les hommes, les idées historiques dont les idées des moralistes ne représentent qu’une transfiguration abstraite » est-elle possible ?

Mots-clés :
Philosophie de l’histoire, Histoire de la philosophie française.