Titre de thèse :
« Le Problème philosophique de l’avenir :
Une hypothèse philosophique-historique concernant
le double sens de l’avenir comme porteur
de la vie et de la mort. »
Directeur de thèse :
Frédéric Worms (ENS)
Année académique d’inscription :
2022-2023
Résumé :
Dans la thèse à venir, la tentative principale portera sur une reconceptualisation de l’avenir, en réponse à certains des défis les plus urgents de notre temps. Repenser l’avenir, ou même simplement penser l’avenir, se rapporter à l’avenir d’une manière adéquate, soulève un défi que nous voudrions présenter comme le défi constitutif de nos vies collectives et individuelles, ainsi que de la pensée elle-même. Cela tient à ce que l’avenir, si nous voulons lui accorder ce qui est sien, a toujours un double sens : d’une part comme source de vie et de nouveauté, et d’autre part comme annonciateur de mort et de finalité. Cela signifie déjà que l’avenir a une structure duale ou instable : dans notre effort pour reconceptualiser l’avenir, nous nous demanderons, avec l’aide de divers auteurs – notamment Bergson, Deleuze et Heidegger – comment alors raconter, comment penser, ce qui semble échapper à une forme bien définie et stable ? L’hypothèse de la recherche proposée est donc triple : nous affirmons que le problème de l’avenir et du temps n’est pas atemporel, il est plutôt historique, et se pose avec d’autant plus d’urgence à notre époque contemporaine ; issu du double sens de l’avenir, ce problème est un problème vital, qui met au jour la pensée philosophique de la vie et de la mort ; parce qu’il est constitutif du collectif, de l’individu et de la pensée, le problème doit être articulé à travers une pluralité de niveaux.
Mots-clés :
L’avenir, Vitalisme, Phénoménologie, La vie el la mort, Contingence/nécessité.