« On the naturalization of the transcendental » in I. Apostolescu et C. Serban (éd.), Kant, Husserl and the Transcendental Phenomenology, Berlin, De Gruyter, 2019.
Cette contribution part de la critique husserlienne visant le psychologisme et l’anthropologisme kantiens. Nous proposons de revenir sur l’œuvre kantienne pour voir s’il n’est pas possible de trouver des réponses à ces critiques et si elles sont vraiment fondées. Deux directions nous permettent de défendre Kant contre Husserl : d’une part contre le psychologisme, le concept kantien d’épigenèse de la raison pure, d’autre part contre l’accusation d’anthropologisme, l’assomption d’une finitude, qui s’oppose à la fois à la finité anthropologique et à l’horizon infini qu’implique la réduction phénoménologique.