République des Savoirs

Laboratoire transdisciplinaire du CNRS, ENS et du Collège de France

Les temps de la pandémie – Pandémie et écriture de soi : les journaux de confinement

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Pierrine Didier, docteure en anthropologie de la santé et chargée de recherche (EPIA INRAE / VetAgro Sup) et Laurent Gontier, historien de formation et artiste pluridisciplinaire, nous présentent leur projet de “récits confinés” constitués à partir de 478 questionnaires remplis par des volontaires.

Résumé des principaux éléments abordés lors de cette séance

L’utilité de recueillir les récits de personnes confinées

Ces récits recueillis par Pierrine Didier et Laurent Gontier nous éclairent sur les conséquences du confinement sur notre vie sociale et quotidienne. Ils créent également des archives de la période du confinement qui pourront être précieuses plus tard. Le projet de récits confinés permet de récolter une mémoire d’une manière cadrée et sur la durée. De plus, il stimule la parole d’anonymes et de personnes qui n’auraient peut-être pas fait spontanément le récit de leur quotidien.

Qui a participé à ce projet ?

En France, 78 volontaires ont régulièrement répondu au questionnaire du projet, et les témoignages ont été d’une grande richesse. On peut toutefois remarquer que la participation suit un profil majoritaire, celui de femmes issues de catégories socio-professionnelles favorisées. Finalement, le projet a favorisé la participation des personnes avec une capacité et une volonté d’écrire. Sociologiquement, les femmes ont davantage une habitude de l’écriture et de la transmission de la mémoire, ce qu’on peut inclure dans la dimension plus globale du care(soin).

Visionner la présentation de Pierrine Didier en vidéo

Présentation du séminaire

Le séminaire « Les temps de la pandémie » organisé par la République des savoirs s’est tenu pendant les deux années académiques 2021-22 (consulter le programme) et 2022-23 (consulter le programme), la deuxième année en coopération avec des collègues du département de philosophie de l’université de Créteil. Il s’est intéressé aux questions de sciences, de politique et de politique des sciences qui ont été posées à l’occasion de la pandémie.

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